mercredi 18 avril 2007

Les Thaïs se jettent à l’eau pour le nouvel an

Source les Nouvelles Calédoniennes
La communauté thaïe a célébré, pour la première fois, la fête de l’eau dans les locaux de l’Amicale vietnamienne de Tina.



Après l’hommage à Bouddha et les spectacles de danse traditionnelle, la journée fut arrosée. Ils ne sont que quatre-vingt en Calédonie, dont seulement six hommes. Qu’à cela ne tienne, la petite communauté thaïlandaise a décidé de sortir de sa réserve. Dimanche dernier, c’est en costume traditionnel,
tissus de soie et fils dorés, que les Thaïs ont célébré, pour la première fois à Nouméa, la traditionnelle fête de l’eau. « Il y a soixante-dix ans, cela correspondait au nouvel an. Aujourd’hui, on ne célèbre plus que la fête de l’eau avec des parades et des déguisements », explique Piluntana Susana, la présidente de la jeune association des Thaïlandais et sympathisants, organisatrice de la journée.

Un hommage à Bouddha

Mais en Calédonie, l’événement a été fêté beaucoup plus modestement. Les chars et costumes étaient réservés au carnaval de samedi soir et c’est finalement à l’Amicale vietnamienne de Tina que se sont déroulées les festivités.Une petite centaine de personnes, toutes ethnies confondues, ont été invitées mais l’événement a attiré plus de 150 sympathisants. La journée a débuté dès 9 heures par une allocution de l’adjoint au maire de Nouméa. Après avoir affirmé son soutien à la jeune association, Gael Yanno a coupé le ruban d’ouverture, face à un bouddha doré entouré de fleurs. Chaque personne a ensuite rendu hommage à l’icône bouddhiste en l’arrosant d’eau parfumée de pétales. « C’est plus qu’une fête religieuse. Chez nous, l’eau est symbole de calme et de sérénité. Nous arrosons ensuite chaque personne pour lui souhaiter bonheur et prospérité. C’est aussi l’occasion de se rafraîchir un peu car, en cette saison, il fait très chaud en Thaïlande », se souvient Piluntana Susana, arrivée en Calédonie il y a treize ans.

Tako bai toey et kanom nune au menu

A midi, les invités ont rejoint les buffets devant un parterre d’orchidées, symbole de longévité. Sept cuisinières avaient mitonné des plats typiques du pays, comme les succulents tako bai toey (flan au lait de coco) ou les très appréciés kanom nune (gâteau de manioc).L’après-midi a été rythmée par des spectacles de danse en costumes traditionnels, ongles longs et dorés. Plus tard, quelques jeunes se sont laissés aller à une démonstration de boxe thaï. La journée s’est terminée vers 16 heures, comme le veut la tradition, sous des trombes d’eau fleuries et
parfumées. Un rafraîchissement en symbole de prospérité.

Virginie Grizon

mercredi 11 avril 2007

Cours de cuisine

Ça y est, le premier cours de cuisine a eu lieu dimanche dernier. Cette fois ci, je vais me contenter d’un copier-coller de l’article fraichement paru ce matin dans le quotidien de la place.
Aux personnes intéressées pour la prochaine expérience culinaire, rendez-vous en Juin.

L’Amicale vietnamienne lance ses cours de cuisine

Une quinzaine de personnes ont assisté au premier cours de cuisine vietnamienne organisé par l’amicale dans ses locaux, ce dimanche.




Pas facile d’avoir le coup de main. Pour savoir faire des « banh ran » - plus connus sous le nom de boulettes de sésame - ou encore pour désosser des ailes de poulet pour les farcir ensuite, mieux vaut être patient. Désormais, ils sont une quinzaine à avoir appris ces techniques en participant à la première leçon de cuisine vietnamienne organisée à titre gracieux par l’amicale, ce dimanche. L’objectif est de faire découvrir la culture de ce pays à travers ses saveurs. « J’adore la cuisine viet, mais j’apprenais avec le bouquin et on fait toujours à sa façon », révèle Christophe, un des rares hommes à être venus, qui prend également des cours de langue. « C’est très convivial et décontracté », se réjouit Lucie-Anne, qui rêve de repartir en vacances au Vietnam avec un peu plus de connaissances. D’autres apprentis cuisiniers comme Michèle ont un lien avec le Vietnam : « Je suis née à Saigon et j’essaie de savoir tout ce qui se rattache à mon pays. » Lors de la prochaine leçon, les élèves apprendront à confectionner des rouleaux de printemps et d’automne. Sans doute le second dimanche du mois de juin.

C.L.

Les Nouvelles Calédoniennes